Presque toutes les têtes couronnées étaient là. Personne n’a manqué à l’appel. Un G8 d’urgence improvisé sur la Place des Nations sous les balcons de Ban Ki-moon, lui aussi de la partie. Obama, Sarko, Merkel, Berlo, James, papy Benoît, José faisaient acte de présence remarquée sur les pancartes des manifestants Tamouls, venus en nombre important (la police parle de 14 000 personnes) rendre hommage à un des leurs qui s’est immolé par le feu au même endroit, la semaine dernière. C’était l’occasion aussi de lancer un cri d’une seule voix contre le génocide que vit leur peuple au Sri Lanka. Les Tigres ont rugi de colère, ont brulé des drapeaux, et des affiches, ont scandé des slogans et chanté des hymnes pour la liberté de leur mouvement. Le tout sans débordement. Chapeau pour l’organisation !
Voir aussi la note "Suicide d'un tamoul" à l'adresse suivante
http://planetephotos.blog.24heures.ch/archive/2009/02/16/suicide-d-un-tamoul.html
Après 2 jours de disette et de privation, revoilà le Jet d’eau qui illumine avec splendeur la rade de Genève. Il est là et il n’a pas bougé d’un iota. Il n’a pas intérêt à quitter sa place. Il a une fière allure aujourd’hui et son jet continuel est imperturbable. Il faut s’approcher de prés pour recevoir quelques éclaboussures de son eau bénite par les cieux. Sa rampe de lancement est un endroit idéal pour la douche au Jet d’eau. Les touristes sont ravis, ils n’ont pas fait le voyage pour rien et certains genevois toqués comme moi sont au paradis. Je plane à une hauteur de 140 mètres et de mon monde là haut, je vois les gens tout petit.
Aujourd’hui il a commencé son spectacle à 11h38, trois minutes de retard sur son horaire habituel. Trois minutes d’angoisse et d’attente qui m’ont paru une éternité. J’ai commencé à douter : vais-je encore jeûner et dormir sans voir Venise…et mourir.
J'ai trouvé mon double, un autre toqué du Jet d'eau qui n'hésite pas à mouiller...
L’UBS, un cas indéfendable. Ah les banquiers de l’UBS, on va les supporter pendant un moment, après on va les trainer comme un boulet et enfin on les lâchera comme Swissair non sans avoir perdu, des milliards de francs et des milliers d’emplois. Le Courrier qui dit l’essentiel autrement voit encore juste.
Pépite:
Y'a quoi à se servir?